druidepunks

C'est ici que tout commence et tout ce termine

Jeudi 2 février 2012 à 20:00

Notre cerveau n'est pas apte à garder en mémoire les choses qu'il ne peux expliquer par quelque façons que ce soit.
Partons de ce principe, nos rêves eux, sont d'ordre général inexplicable, pas philosophiquement parlant mais scientifiquement, personne ne pourra écrire un savant théorème pour démontrer par quel procédé nous volons ou comment ce poney bleu qui fume le cigare dans sa twingo à pu tuer notre mère qui ne faisait que soigner bien tranquillement sa coupe afro auquel elle tient tant.

Si notre matière cérébrale efface ou transforme tout ce que nous classons dans l'imagino-surréaliste insensé, pour le rendre un minimum cohérent, alors il est possible que tout les jours, dans notre quotidien, nous croisons des vélos nazis parachutistes antechrist issu de banlieue nord parisienne, de père afro américain sortant de taille crayon ailés, mais en réalité tout cela nous le voyons avec la bride que nous connaissons tous, c'est à dire que ce petit vélo est simplement une goutte de pluie, et que ce taille crayon n'est autre qu'un nuage pour le moins banal. Nous vivons donc dans un monde magique et loufoque mais nous en sommes privé par un filtre imposé entre la rétine et la partie analyse de l'encéphale.

En ce moment même vous regardez le fion d'un ange poilu au lieu d'un écran et des pétales d'ours s'expulse de votre nez.. 

Et je tiens ces informations de source sur. Mais n'allez pas vérifier. 

http://druidepunks.cowblog.fr/images/pirateslord580x462.jpg Druide punk.

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druidepunks

Dimanche 7 août 2011 à 1:02

Nous tenons tous dans la main, la corde de notre guillotine personnelle. On aime se détruire, mais on ne veux pas savoir quand la conséquence de nos actes aura lieu, alors on laisse descendre la lame doucement, assez pour ne rien voir venir et pas trop pour ne pas oublier qu'elle est juste au dessus de nos têtes.

On pense à notre mort, la façon dont ça arrivera, le jour, les causes. On pense aussi à celle de nos proches, sur court et long terme. Court pour les périodes où tout vas mal, pour permettre à notre cerveau de trouver une situation plus désireuse de plaintes et long pour toutes les fois où notre sac d'idée noire perce, juste le temps pour que certaines pensées glauques viennent tapisser l'intérieur de nôtre crâne.

Il est d'usage de ne pas parler du futur, ça fait peur et c'est jamais beau. Alors on ressasse le passé et on le regrette. Allez leur faire changer d'avis. Ils ne veulent rien entendre et rien comprendre. C'est comme de dire à un homme d'ouvrir grands les yeux quand il croit déjà avoir les paupière écartées à leur paroxysme. Le tout, ce n'est pas de voir loin mais grand. Voir un futur ça nous renferme dans notre célèbre égoïsme. Voir des futurs, ça ouvre de nouvelles portes et ça débouche quelques issues plus colorées.

Nous avons conçu et cultivé notre paresse jusqu'à là rendre officielle, au point que l'aide soit devenu une source d'applaudissement. On hiberne à chaque nouvelle scènes trop captivantes, on se terre devant chaque difficultés et on se contente de commenter chaque passage du moment qu'il nous est lointain.

Nos conflits quotidiens tournent autour de nos religions basées sur des piliers en aciers retenus par une couche de plâtre et on reste muet devant des claques et des injures divines.

C'est à petite échelle que les choses se font et pourront un jour s’inscrire dans le grand livre, une simple idée donne lieu à un avenir irréel.
Tout est paradoxe, pour modifier quelque chose. On ne dit pas à un enragé de se calmer. Comme on ne dit pas au monde de changer pour qu'il change.

Je demanderais de la subtilité et une ouverture. T'as 5 sens alors tu t'en sert et t'en fait profiter aux autres.



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druidepunks

Lundi 25 juillet 2011 à 3:36

Une histoire avant chaque abscence de vie
Une necessité par année.
A chaque division de l'année, un événement.
A chaque jour, une émotion punitive.
A chaque instant, on perd.
On éspère.
On demande.
On questionne.
On attend.
C'est rare quand ça arrive alors on s'en délecte.
On apprend toujours.
On ne retient jamais.
On s'impatiente des déceptions.
On apprècie les larmes.
On fouille plus profond pour faire fuire la difficulté.
On prétend.
On grandi.
On vente les mérites.
On s'émerveille des fois.
Un lassement quotidien.
Un engouffrement crescendo.
Une descente presque attendue.
Presque évitée.
Presque personnelle.
C'est ici qu'on est.
Il y fait noir.
Les points de lumières sont rares.
Précieux.
Des cadeaux.
Des farces.
Elle relance la sphère.
On fait semblant.
Semblant de ne pas être présent.
Semblant d'éxister.
On attend une fin.
On comprend rien.
On rit.

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druidepunks

Dimanche 3 avril 2011 à 7:30

Je vois que ces messieurs dames ne daignent pas tapoter leur touche de clavier, pour glisser un simple message qui me pousserais à embellir ces quelques pages.
Les raisons de ce non engouement à mon égard s'explique soit par le fait que vous en avez rien à branler de ma gueule et de ce qu'elle crée ou bien je suis tombé sur des fans complétement manchots qui ont élus domicile pour un bref instant dans mon monde par erreur en croyant arriver sur "Humide_Fuck@blowjob.fr" et non "DruidePunks@cowblog.fr".

Peut être devrais je me bannir de la toile, sombrer dans une léthargie scripturale virtuelle et perdre ma notoriété binaire ou en d'autres termes abandonner mes deux seuls et uniques partisans.

Désormais je sais ce qu'a ressenti ce pauvre drogué de Jésus lorsque ses quelques amis l'ont cloué à deux planches comme un vieux saucisson dont personne ne voudrait en déguster ne serait-ce qu'une maigre rondelle.

Mais tout comme ce pauvre gars délaissé je vais renaître de mes cendres, enfiler mon unique habit, un slip kangourou distendu et parsemé de taches comme un ouvrage dont l'écriture fécale en raconterait sa propre histoire.

Le monde sera mien dans sa totalité, ses locataires y comprit, si ce n'est ces quelques adeptes de denrées orientales beurrées, sucrées qui d'une pierre deux coups les poussent à ce voiler la face et suivre le régime qui fait fürher de ce débris barbus complétement timbré mais pas entièrement affranchi. 

Ma plume témoin de mes versets, mon parchemin en guise de martyre, mes idées pour clouer le tout, quelques sbires aveugles pour me soutenir sans questionnement et une bonne pub seront la clef de votre déchéance, les rouages de votre ignorance, je créerai en vous un vide qui par la suite sera comblé par mes inepties que vous engloutirez tel un cratère béant accueillant les flots ravageurs des croyances que j'encastrerai à coup d'ouvrages angéliques dans vos tronches d'êtres vils et abrutis, suivant au pas les chemins maudits de la pornographie abjecte qui fait de vous de parfaits clients, buveurs d'insondables pensées que j'introduirais dans vos consciences fragiles, puériles et c'est au moment opportun que vous deviendrez les suiveurs inconscients, les parfaits petits soldats de mon règne apocalyptique mais pourtant si cohérent pour vous une fois déséquilibrés, perdus dans la fuite de vos convictions, les données encrées dans vos esprits deviendront ruines, synonymes d'hécatombes, d'ombres divines, tombeau de vos idéaux et siège de ma puissance magistrale. 
 

http://druidepunks.cowblog.fr/images/hopkins-copie-1.jpg
Ne pensez plus, je sais ce qui est bien pour vous, nourrissez vous de mes paroles, arpentez mes œuvres, dormez dans le creux de mes textes, enivrez vous de mes ouvrages, laissez vous guider en toute confiance, mon empire vous appartient. 

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druidepunks

Lundi 7 février 2011 à 21:22

Il arme son révolver.
Tout de chromé fait, il aime à se dire que c'est le même que dans les films.
Il glisse son doigt du bon côté de la gâchette et retire la sécurité, d'un seul geste du pouce, question d'habitude.
Son crâne le démange, surement les nerfs qui s'expriment.
Rien de grave dirons nous dans ce genre de situation.
Aujourd'hui comme tout les autres jours, il choisit sa tenue de la journée.
Vêtements sobres et discrets. Un pull noir à col roulé sur un t-shirt blanc et un jeans délavé.
C'est comme ça qu'il se préfère, il n'aimerais pas ressembler à ses punks arborant le drapeau de la nation fièrement, sur un cuir noir délaissé de tout entretient et parsemé de clou. Ce genre de personne qui aime à se faire remarquer, canettes de bières à la main en pleine après midi.
Il ne les comprends pas et n'essaie pas non plus.
Pas besoin de mettre une veste par ce temps, le soleil vient juste de poser ses premiers rayons, combattants encore sa place avec quelques nuages faisant de la résistance.
Le son de la télévision est un peu trop élevé et il en à marre des conneries qu'il peut y entendre, il ne l'éteint pas, et choisit de ne pas y prêter attention.
Il sort enfin.
En effet le temps est agréable.
Il vérifie une énième fois si la crosse ne dépasse pas, ça là foutrais mal de ce faire apercevoir comme ça.
Il remonte la grande rue en direction de son ancien lycée, tête baissée, un simple corps qui avance, froid, une personne comme toutes les autres.
Il a envie d'emprunter le parc, ça fait longtemps qu'il n'y est pas passé.
Et faut dire qu'il n'est pas vraiment pressé d'arriver à destination.
Sur la droite, à l'entrée, des enfants un peu éloignés de leurs parents jouent avec un pneu abandonné.
Qu'est ce qu'ils sont chiant à gueuler comme ça, pour un simple bout de caoutchouc.
Il se demande si ils ne seraient pas mieux dans ce fossé.
Il chasse rapidement cette idée et continue sa route, ne prêtant plus attention à ce qui l'entoure.
Il a très vite appris a se créer cette barrière pour s'éloigner au maximum de tout ces gens, trop heureux à son goûts, et la bonne humeur ne déteint pas sur lui, au contraire elle l'assombri davantage.
Il accélère le pas, il pensait que ça irais, mais finalement, il s'est fait rattrapé par ces choses qu'il tente d'enfouir.
Enfin, sortit du parc, il rejoint une ruelle, il la connait très bien, c'est pas la première fois qu'il s'y rend.
Il n'a jamais aimé venir ici, mais cette fois ci c'est différent.
Il déteste cette homme que son père le force à aller voir, ça fait longtemps maintenant, mais il ne s'habitue pas.
C'est la dernière fois qu'il verra ce type.
Il ne se fait pas d'illusion, il sait bien que le courage, en croisant son regard, va encore partir au galop et le laisser seul encore une fois.
Il l'attend, comme chaque jour, il est là, debout devant une porte en fer, donnant accès à un large bâtiment datant d'une bonne trentaine d'année.
Il a toujours l'impression, à chaque fois qu'il vient, que des dizaines et des dizaines de personnes l'observent à travers ces vitres sales.
Il n'a jamais osé garder le regard fixe sur l'une de celle ci, quelque chose dans son intérieur l'en empêche.
L'homme le salue d'un hochement de tête avant même qu'il n'est pu gravir les quelques marches.
Il le laisse passer devant lui et le suit d'assez près, la porte de l'appartement est déjà ouverte, l'odeur de tabac froid, de fond de bouteille et de foutre vient s'incruster directement dans ces narines, jusqu'à le prendre aux poumons.
Il se force à ignorer ça.
L'homme le fixe et attend.
Il connait le rituel et fait glisser lentement son jeans en bas de ses chevilles, en prenant soin de ne pas laisser apparent son revolver.
L'homme fera le reste et une demi heure plus tard il se retrouvera sur le seuil de ce bâtiment.
Aucune expression sur le visage, le revolver toujours à sa place, et quelques billets en plus dans la poche.
Une fois chez lui, il tendra ces billets à son père et partira dans sa chambre en ignorant le son de la télévision.
http://druidepunks.cowblog.fr/images/666.jpg

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