druidepunks

C'est ici que tout commence et tout ce termine

Mardi 11 janvier 2011 à 10:35

Deux jour à chier mou, à ne pas réussir à tenir ses bras pendant plus de 30 seconde en l'air, à recevoir une volée de papillons devant les yeux à chaque fois tentative de ce délarviser et à ne penser qu'a son pieu, ça a du bon.
Je vous présente aujourd'hui même, le début d'une bande dessinée sur laquelle je suis bien décidé à travailler plus sérieusement que sur mes anciennes -qui ne donnaient rien et ne rendront jamais rien- c'est juste la première planche, mais il y aura bien évidemment une suite.
Et qui dit suite, dit histoire.

J'ai pris un sujet bien con, encore plus que le protagoniste: "mon bonhomme de bois articulé".
Celui a qui je fait prendre les positions les moins accommodantes, sur qui je dessine des moustaches hitlériennes, celui qui se prend des punaises dans le front, celui qui se fait désarticuler, démembrer et si il en aurait, se ferait arracher la chaire.
J'ai donc pensé à lui rendre hommage pour tout ce temps passé en sa compagnie.

Il a tout enduré sans jamais montrer un seul signe de faiblesse quel qu'il soit. Il a su fermer sa gueule donc à partir d'aujourd'hui il va l'ouvrir.

Voilà une manière assez condensée pour vous présenter mon œuvre. Fin du synopsis.


http://druidepunks.cowblog.fr/images/img045.jpg 
Druide Punk.

Lundi 10 janvier 2011 à 8:44

Je suis un homme, comme tout le monde je possède une intelligence, une conscience.
Je suis ni trop con, ni trop évolué.
Je m'auto-suffit pour la plupart du temps mais j'aime en avoir plus qu'un autre.
Je m'abrutis devant des émissions qui ne m'apprennent rien; j'écoute des musiques gueulardes pour me sentir différent et de douce mélodie lorsqu'il faut accorder mon activité à mon humeur.
Mais je peux aussi découper un nourrisson en une multitude de morceaux, je peux faire couler son sang et lui extraire ses entrailles, sans aucun état d'âme.

Je peux faire crever le plus connu des super héros en moins de temps qu'il n'en faut pour l'écrire, juste selon mon bon vouloir.
Je peux faire passer l'arme à gauche à quiconque, pour satisfaire une envie ou juste m'occuper une vingtaine de minutes.
Je peux créer une expression d'horreur sur le visage d'une jeune femme en un seul mouvement de main.
Je peux provoquer un génocide, le plus violent de toute l'histoire sans même bouger de ma chaise.
Je peux assassiner une femme et ses enfants juste sous vos yeux et soumettre le père de famille à un rictus joviale devant ce spectacle.
Je peux développer un gène formidable, capable de muter toute la population d'une ville en des spectres sans nom à qui la seule partie humaine restante sera leur agonie douloureuse; tout en buvant un café.
Je peux m'allumer une cigarette en pensant à la prochaine scène de crime dont je saurais l'auteur, comme vous vous penseriez au repas de ce soir.
Je peux créer des vies et les faucher le moment d'après pour m'amuser.
Je peux tout faire, tout réaliser, personne n'en a les moyens, moi je les prends, je les arraches sans vergogne.
La question de la dignité ne se pose jamais.

Je vous fait pleurer ou rire.
Aucune importance.
Et personne n'a son mot à dire.



Je suis dessinateur.

http://druidepunks.cowblog.fr/images/classe.jpg

brain work

druidepunks

Jeudi 11 novembre 2010 à 16:45

Au final cela semblait être une bonne chose qu'elle sache ou nous nous rendions cette après-midi, surtout quand je me suis retrouvé le crâne ouvert, fendu en deux comme une pastèque sur l'une des marches boueuses rendues glissantes par la neige, dorénavant immaculée de mon liquide vitale, pourpre, fumant par ce temps hivernal, une buée glauque, étalé de tout mon long dans une position quasi grotesque pour ce genre de circonstance, en effet quand on pense à notre propre mort, la mise en scène et soit pseudo grandiose soit intimement vécu, pour rejoindre une toute dernière posture à la hauteur de notre existence, mais en tout cas surtout pas en ayant l'air con et en laissant une image de nous complétement à chier a la limite d'un humour mal placé. Une auréole mi-bleu mi-rouge entouré ce cratère sanglant quand ma mère est arrivée, elle avait reçu l'appelle il y a moins d'un quart d'heure de la part d'un des médecins sur place, et s'était rendu au plus vite à ce rendez vous macabre, elle n'avait pas voulus y croire en répondant au téléphone, elle voulait ignorer cela, comme une mauvaise blague. Quand elle est arrivée, conduit par un homme -habillé d'un large blouson inscrit au dos en initiales jaunes quatre lettres que personne ne désire voir chez soit- jusqu'à ma dépouille, pour une identification, son visage c'est crispé, ses trait rond ont laissé place à un masque au trait caricaturale, sa bouche c'est ouverte pour laisser sortir un long hurlement silencieux. Et elle est resté là assise dans ces marches humides, délimitées par des poutres en bois recouvertes d'une couche épaisse de poussière d'ange, contemplant une flac de sang qui avait fait fondre la neige, traversé cette épaisseur pour venir assimiler le sol et nourrir la terre. Elle ne bougeait plus, tout ses membres crispés, ses extrémités rougies et engourdies par le froid, sous le choque d'une image trop brutale, qu'elle ne se serait jamais attendue à voir ce matin en embrassant son fils. Les yeux fixés dans un vide qu'elle seule ne pouvais voir, elle ne s'en remettrais jamais ...




http://druidepunks.cowblog.fr/images/deprimadealatapenade.jpg

brain work

druidepunks

Mercredi 3 novembre 2010 à 19:17

Ça faisait un moment et je trouve que ça sent un peu le vieux par ici, c'est décidé aujourd'hui je maltraite mon clavier pour le plus grand bien de cette page. Faut pas croire, c'est exigent un lecteur cowblogiens, et encore c'est peu dire, parce qu'entre les fans de manga qui sont loin d'être satisfait par mes œuvres, quand bien même faudrait peut être élargir ses horizons, ou encore ces putains d'adolescents de merde qui pensent trouver l'amour par le biais de leur écran, la pire des races, ils sautent d'une page de cul à un site sociale.
Oui, ça existe ça.

Toujours rien à dire, c'est dégueulasse, certaine personne n'en ont vraiment rien à foutre et les mot sortent à un débit phénoménal, et toi qui t'acharnes, tu fait bouillir ta cervelle et ça donne un beau paquet de merde.
C'est peut être la solution, laisser libre court à son imagination, à trop réfléchir on impose des barrières à nos idées, on les canalisent et au final elles étouffent dans leur cage de verre aux yeux de tous.





http://druidepunks.cowblog.fr/images/1001lapins.jpg




Chacun son truc, moi c'est le dessin.

ah my god michel

druidepunks

Mercredi 29 septembre 2010 à 15:16

Assis sur mon banc sans dossier je scrutai de l'iris les gens ou plutôt personnages qui m'entouraient -qui n'attendaient que d'être vue- patientant pour la même chose que moi, cette femme portait un de ces pantalons trop larges de couleurs psychédéliques qui vous donnes un air de dimanche et sans formes, son anneau métallique semblait lui remonter la narine gauche sans qu'elle ne puisse rien y faire, elle avait l'air de faire partit de ce type de personne toujours pressée/stressées quoi qu'ils aient de prévu, elle sautillait sur la pointe des pieds en remuant la tête dynamiquement tout en donnant l'impression d'être harassée comme ce type de personnes pressées/stressées tout en attendant que le panneau d'affichage ne daigne lui présenter les horaires, elle faisait des vas-et-vient, du panneau à la barrière en levant la tête plus qu'il ne fallait. Puis vint le tour d'une septuagénaire en mal d'affection, ces vieilles peaux trop bien habillées pour leurs revenus et bourrées de cornets en plastiques de toutes tailles, toutes formes et toutes boutiques, elle s'est mise assis à côté de moi -choisit pour cible - dans un gémissement aigu qui tendait vers le grave juste avant que son postérieur n'effleure le bois taché de ce que j'appellerais mon espace vitale et se mit dans l'optique de me faire part de ses informations plus qu'essentielles.

_ Il ne fait pas si chaud que ça aujourd'hui, n'est ce pas ? Espérant que quelqu'un d'autre de plus sociable que moi ne lui réponde, je fit mine de ne pas me sentir concerné, puis elle insista

_ C'est ennuyeux tout ces sacs, vous ne trouvez pas ?

Toujours aucune réponse de ma part, aurait t-il fallu lui dire qu'elle n'obtiendrait pas un dialogue flamboyant avec une personne de mon espèce... Surtout que ça remarque me semblait stupide.
Enfin il arrive, j'attends d'abord que les gens sortent et que les autres bourrent, c'est incroyable cette peur que partagent l'humanoïde bavant en ce qui concerne les transports, encore on leurs apprendrait que seulement un véhicule passe dans la journée et que trois places ne sont disponibles, là je comprendrais et ferais même partit de ce mouvement, mais là, l'espace est suffisant, et on ne gagne pas un prix spéciale à poinçonner son ticket le premier.
Enfin tout le monde est rentré, je me trouve une place près de la fenêtre histoire d'admirer autre chose que des aisselles pendant le voyage.
Un homme s'était installé sur le siège à ma gauche, je m'étais collé à la vitre, je préfère, ne connaissant ni la personne ni son hygiène, je trouve ça toujours plus préférable, juste avant de me lever je pris soin de bien observer le visage de cet homme qui faisait semblant d'être passionné par une fiche noircit de notes imprimés, il me bloquait dans mon ascension vers les portes automatiques et j'aime bien connaitre le visage de celui ou celle à qui je vais montrer mon cul ou mon phallus -question de...principe-
me voilà sortit, enfin ...


http://druidepunks.cowblog.fr/images/main.jpg

Douce solitude

druidepunks

<< passé | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 | futur >>

Créer un podcast